Créations



JE DEVRAIS AU MOINS ME TAIRE, MAIS JE NE PEUX PAS NON PLUS, CAR J’AIME LA VIE – 2022

Festival à Propos de Max Aub

Le 22 juillet 1972, il clôture son passage sur la Terre. Auteur dramatique, romancier, essayiste, critique littéraire, cinéaste, il a eu quatre nationalités au cours de sa vie : française, allemande, espagnole et mexicaine. Protagoniste discret des plus belles aventures de l’entre-deux guerres, personnage fascinant, il inspire la rencontre de personnes avec le même éventail de pensée et d’action. Ensemble, nous ferons vivre dans nos murs la vie et l’œuvre de cet être éclectique avec des gens d’horizons différents, ayant en commun l’intérêt pour son parcours.

L’opprimé fait (presque) son cinéma. Bonne idée que de rendre hommage à un auteur trop méconnu : Max Aub. Merci Rui. On en a fait un cadavre néanmoins exquis. En gros, avec l’équipe de comédiens, on s’est raconté une « méta-histoire » où l’on aurait adapté (mal) à l’écran le « Discours de la Place de la Concorde ». Direction la Suisse pour recevoir un prix pas mérité. La Suisse où il fait bon vivre puisqu’il ne s’y passe pas grand-chose mais cette phrase qui résonne comme une vache : « je devrais au moins me taire, mais je ne le peux pas non plus, car j’aime. La vie. » Il y a de la vidéo-projection, de la musique classique et une amorce interrompue de nudité frontale. Nul doute : c’est du théâtre contemporain.

Texte : Création collective, d’après les écrits de Max Aub

Mise en scène : Benoît Félix-Lombard

Avec : Alain Carbonnel, Clara Chapelet, Delphine Dey, François Durègne, Benoît Felix-Lombard, Léo Frati, Victor Tocatlian

Compositeurs : Samuel Barber, Jerome Kern

Création lumières : Tanguy Gauchet

Création son : Benoît Felix-Lombard et le Théâtre de l’Opprimé

Co-producteurs et soutiens : Théâtre de l’Opprimé Paris, Collectif Le Foyer, Libraire Petite Égypte


LIBERTADES – Partie 2 « Nobis, le théâtre confiné » – 2021

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Dans la continuité de la réflexion de la Partie 1 du spectacle « Libertades« , autour de la liberté, la troupe du Théâtre de l’Opprimé présente la Partie 2. Cette fois-ci, la troupe met la lumière sur la notion de liberté centrée sur la situation vécue en Europe pendant la période de pandémie de la COVID-19. Isolement, partage, famille, voisinage, soutien, amour… sont quelques-uns des mots clés de cette pièce.

Une maison de retraite, un dépôt caritatif et un immeuble se partagent une cour. Des fenêtres indiscrètes et des niches précaires habitées par de curieux personnages : Mathieu, Saïd, Théophila et Luba. Lucie leur rend visite. Ici s’entrelacent les quotidiens d’anonymes qui ne se connaissent pas, ou peu. Dans un lieu plus lointain se rapprochent deux inconnus, Belén et Nasser, dans des circonstances que tout éloigne. Un quotidien bouleversé par l’exceptionnalité de leurs situations qui efface les petits bonheurs de la vie. La solitude et la solidarité, la distance et la proximité, l’égoïsme et la générosité vont rythmer ces tranches de vie et questionner ce qui est important. En envahissant tous les espaces physiques de représentation (et du public), ils feront de nous leurs compagnons de route…

Conception : Rui Frati et José Ramón Fernández

Auteurs : Ester Catoira, José Ramón Fernández, Pilar González España, Almudena Ramos

Traduction de l’espagnol : Laurent Bernadou

Mise en scène : Rui Frati

Assistant à la mise en scène : Laurent Bernadou

Avec : David Antoniotti, Manuela Brazil, Clara Chapelet, Justine Chardin-Lecoq, Delphine Dey, Maria Teresa Ferreira, Léo Frati, Bastien Girard-Lucchini, Samira Karabadja, Alain Ramírez Méndez, Thierry Vérin

Direction musicale : Toninho do Carmo

Création lumières : Tanguy Gauchet

Scénographie : Gladys Garot

Administration générale : Fabien Daï-pra

Coproduction : Théâtre de l’Opprimé Paris, Amis & Compagnies

Spectacle programmé dans le festival Travessuras Culturais 2021 (Madère, Portugal)

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LIBERTADES – Partie 1 « Alter » – 2020

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Miguel Zavala propose quatorze photographies. Quatorze auteurs travaillent sur ces images, en Espagne. Chaque image est ensuite associée à une pièce brève.

Le Théâtre de l’Opprimé s’appuie sur le matériau de ces pièces dans ses ateliers, une, plusieurs. Parfois toutes.

Différents auteurs, acteurs et actrices, différents metteurs en scène sont à l’œuvre. Ils ouvrent, comme toujours, la scène au spectateur afin qu’il porte sa voix et que tous dessinent ensemble le chemin de cette réflexion commune.

Conception : José Ramón Fernández, Carmen Loza, Miguel Zavala et Rui Frati

Auteurs : Iván Artiles, Ester Catoira, José Ramón Fernández, Teresa Glass, Pilar González, Carmen Losa, Marta Oltra, Alejandro Pollán, Almudena Ramos, Mónica Senabre, Juan Vinuesa, Olalla Yáñez

Mise en scène : Création multiple de la troupe du Théâtre de l’Opprimé : Alain Carbonnel, Chloé Cayeux, Justine Chardin-Lecoq, Delphine Dey, Rui Frati, Julien Le Gargasson, Alain Ramírez Méndez, Thierry Verin, Solange Wotkiewicz

Avec : David Antoniotti, Manuela Brazil, Alain Carbonnel, Chloé Cayeux, Justine Chardin-Lecoq, Delphine Dey, Maria Teresa Ferreira, Léo Frati, Rui Frati, Bastien Girard-Lucchini, Julien Le Gargasson, Aymeric Poidevin, Alain Ramírez Méndez, Fabiana Spoletini, Victor Tocatlian, Thierry Verin, Solange Wotkiewicz

Direction musicale : Toninho do Carmo

Création lumières : Tanguy Gauchet

Coproduction : Théâtre de l’Opprimé (Paris) et Laboratorio de Teatro William Layton (Madrid)


MIGRACTEURS – 2019

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Au commencement, en 2000, avec Toninho do Carmo, Isabel Ribeiro et notre troupe nous avons voulu parler de la place des femmes dans les Droits de l’Homme… Avec un baião on chantait L’état de nos droits, à Paris, Porto Alegre et São Paulo… Aujourd’hui on s’interroge, où sont ces Droits de l’Homme ?

 

Au commencement, en 2000, avec Toninho do Carmo, Isabel Ribeiro et notre troupe nous avons voulu parler de la place des femmes dans les Droits de l’Homme… Avec un baião on chantait L’état de nos droits, à Paris, Porto Alegre et São Paulo… Aujourd’hui on s’interroge, où sont ces Droits de l’Homme ?

Puis, provoqués par la catastrophe électorale de 2002, nous avions hurlé plus jamais ça mettant en scène ceux qui avaient dû quitter l’Europe en fuyant le nazisme : des réfugiés sur un quai, en attente d’un bateau de sauvetage, Dans l’Ombre. Analogies…

Au cours de ces vingt années, les spectacles se sont succédé. Nos créations ainsi que des textes d’auteurs contemporains, taiwanais, espagnols, belges… Notre volonté de chanter l’espoir et la liberté étant toujours intacte on vous donne rendez-vous lors des prochaines saisons.   

Entretemps, pour clôturer la 12ème édition de MigrActions, un clin-d’œil à notre attirail, à certains moments que nous avons déjà vécus avec vous ou en tournée, Téhéran, Alba Julia, Milan, Venise, Modène, Pise, Madère…

Et comme nous persistons à lire, écrire, chanter danser, jouer, faire la fête…venez, ensemble larguons les amarres ! 

 

Théâtre et musique.

Conception : Isabel Ribeiro, Toninho do Carmo, Rui Frati, Telma Savietto

Direction musicale : Toninho do Carmo

Avec : Alain Carbonnel, Delphine Dey, Maria Teresa Fereira, Léo Frati, Stéphanie Marco et Solange Wotkiewicz


LUNE TROP PETITE ET MARCHE DANGEREUSE – 2018

MigrActions 2018 - Boal et TO couleur

Le jugement du Che.

Le Théâtre de l’Opprimé rend hommage aux  artistes qui en 1968, avec Augusto Boal, se déclaraient en désobéissance civile contre la censure, en interrogeant le public : « Que pensez-vous du Brésil d’aujourd’hui ? »

Avec leur Premier « Feira Paulista de Opinião », ils s’unissaient publiquement à la fois au mouvement de résistance à la dictature brésilienne mais également s’engageait dans la révolution de mœurs qui allait bouleverser le monde.

La troupe du Théâtre de l’Opprimé présente pour la première fois en France ce texte, protagoniste de la soirée d’actions créatives, où se conjugueront en théâtre et musique des résonances et analogies contemporaines. Notre constant travail pour un monde possible et meilleur. 

Texte : Augusto Boal

Hommage aux 50 ans de la Feira Paulista de Opinião

Lecture mise en espace.

Mise en espace : Rui Frati

Avec : Delphine Dey, Maria Teresa Ferreira, Leo Frati, Zoé Blangez, David Antoniotti, Alain Ramírez Méndez


EST-CE QUE MA GUITARE EST UN FUSIL ? – 2018

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On pourrait le définir comme un jouisseur révolté. Un amoureux inconditionnel de la vie confronté aux défauts de l’humanité. C’est le poète qui exprime sa rage envers lui-même et ses congénères et appelle l’espoir. C’est le dépravé se complaisant dans la luxure de son temps. Un troubadour chantant l’innocence au milieu des bombes. Tout au long de sa carrière, Jacques Higelin semble s’être livré avec humilité et sans restriction au service d’un « homme meilleur ». Au travers de tableaux musicaux tantôt bucoliques, féériques, guerriers voire apocalyptiques, Higelin nous aura donné à entendre pendant près de 50 ans sa vision de notre temps.

Le temps d’une soirée, les comédiens de la troupe du Théâtre de l’Opprimé tenteront de vous faire découvrir cet univers foisonnant de fantasie, de cruauté, d’amour. Un voyage poétique et réjouissant au cœur de la faiblesse humaine.

Lecture mise en espace et en musique.

Hommage à Jacques Higelin

Mise en scène : Alain Carbonnel

Avec : Delphine Dey, Alain Carbonnel, Zoé Blangez, Antonia Hayward, David Antoniotti, Bastien Girard-Lucchini


FANTAISIE POUR UN HOMME SEUL – 2017

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« Auteur » travaille seul chez lui, dans le huis clos de sa chambre de bonne. Il écrit actuellement une pièce de théâtre « Fantaisie » laquelle est personnifiée en une présence féminine dont il fait varier les visages au gré de son imagination, et avec qui il partage une quasi « vie de couple ». Nous assistons à son quotidien brouillon et peu confortable.
Cette vie décousue et remplie d’impromptus lui convient bien.
L’arrivée accidentelle de « Femme », une voisine, vient rompre l’harmonie de ce couple imaginaire constitué de l’écrivain et de son oeuvre…

Texte : Delphine Dey – Publié aux Editions de l’Amandier

Mise en jeu : Benoît Felix-Lombard

Scénographie : Luca Simonini

Mise en musique : Toninho Do Carmo

Création lumières : Tanguy Gauchet

Soutien gestuel : Mikaël Wittincourt

Avec : Delphine Dey, Maria Teresa Ferreira, Raphaël Fournier, Toninho Do Carmo

Coproduction : Théâtre de l’Opprimé et Tea For Two Production


SWINGING LONDON – 2017

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Exit le Brexit…

Et voilà la Grande Bretagne qui veut nous quitter, elle qui fait tant partie de nous, qui nous a fascinés et façonnés. Elle qui nous a initiés dès les années 60 au vent de la salutaire et joyeuse folie qui soufflerait sur l’occident dans les années 70. Et oui, avec une décennie d’avance, la Perfide Albion et son Swinging London révolutionnaient la culture et les mœurs, inventaient une nouvelle manière d’être, de vivre, de penser, de créer.

Exit le Brexit…

Et voilà la Grande Bretagne qui veut nous quitter, elle qui fait tant partie de nous, qui nous a fascinés et façonnés. Elle qui nous a initiés dès les années 60 au vent de la salutaire et joyeuse folie qui soufflerait sur l’occident dans les années 70. Et oui, avec une décennie d’avance, la Perfide Albion et son Swinging London révolutionnaient la culture et les mœurs, inventaient une nouvelle manière d’être, de vivre, de penser, de créer.

Pourra-t-on jamais énumérer tout ce que – malgré ses caprices de star – elle a pu alors nous offrir de bonheurs, d’émulation, de fantaisie ?

Marquant à la culotte l’ouverture du gouvernement Wilson, Londres était le centre d’un monde bouillonnant de contre-culture psychédélique, d’hédonisme, d’avant-garde et d’underground. Elle nous envoyait Peter Brook, the Living Theater, son cinéma – Ken Loach, Ken Russel, Lindsay Anderson. Nous lui envoyions nos cinéastes – Antonioni, Polansky, Kubrick, Losey – qui y trouvaient leur inspiration ; Mary Quant réinventait la mode et raccourcissait outrageusement la jupe des filles, les Beatles réinventaient la pop music et rallongeaient les cheveux des garçons. Cependant que les Rolling Stones revoyaient avec insolence la copie d’un rock qui allait devenir aussi glorieux que son alter ego yankee. Les disciples suivraient : the Animals, the Who, the Kinks, Pink Floyd et tant d’autres.  Ils composèrent la bande son des sixties.  Et celle de ce « Swinging London » qui déroule en chansons et souvenirs d’époque, le fil de ces années magiques en guise de point final à la 10e édition de MigrActions « so British ».

De : Dominique Dreyfus, Isabel Ribeiro et Toninho do Carmo

Lecture mise en espace et en musique.

Direction musicale : Toninho do Carmo

Avec : Anna Carteret, Alain Carbonnel, Delphine Dey, Fabiana Spoletini, Manuela Brazil, Maria Teresa Ferreira, Rafael Breda, Raphaël Fournier, Raphaël Barani

Création vidéo : Luis Melim


I’LL NEVER STOP LOVING… – 2017

I'll never stop loving.

Wendy s’éveille chez José Ramón Fernández, Félix Estaire et Rui Frati pour rappeler à tous que la finance ne détermine pas nos amours !

Avec la complicité de deux magnifiques acteurs anglais Anna Carteret et Joel Anderson, d’autres tout aussi excellents de notre troupe, portés par Stéphanie Marco au piano, nous mettons en espace un premier mouvement de cette nouvelle création.

Cinq moments, entre 1946 et aujourd’hui, où le Royaume-Uni a signifié son appartenance à l’Europe. Et avec elle au monde !

Textes : José Ramón Fernández, Félix Estaire, Rui Frati

Lecture mise en espace et en musique.

Mise en espace : Rui Frati

Avec : Anna Carteret, Joel Anderson, Stéphanie Marco, Rui Frati, Delphine Dey, Alain Ramírez Méndez, Annie Richardson

Musique : Stéphanie Marco


JE SUIS DON QUIJOTE DE LA MANCHA – 2016

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Une troupe se prépare à jouer Don Quichotte… la fille de Sancho Panza, tout en contestant ce dernier et Don Quichotte, découvre le héros, son désir de justice, la valeur des utopies, des rêves… la nécessité de liberté. Et lui… ne révélons pas le spectacle !

Que projette-t-on ? Que projette-t-on de nous sur la figure de don Quichotte pour qu’elle nous soit si familière ? Des photogrammes – des photos de films déjà vus.

Être ce qu’on-a-été, quand on jouait à sauver la veuve et l’orphelin, quand on jouait à faire la révolution ?
Nous avons pensé l’espace théâtral comme une Zone Artistique à Défendre. Sans d’autres prétentions que de ne jamais se rendre. En sachant que la liberté n’est pas un lieu – où alors peut-être une bibliothèque (perdue au milieu de la Mancha ?), comme le pensait Foucault. Mais des pratiques. Pratiquer donc. Humblement mais avec méthode.
Les coups, le coma, la mort même, rien n’arrête don Quichotte, qui ne se soucie de rien, que de son héritage. De ce qu’il a reçu et de ce qu’il laissera. Hamlet / Quichotte – deux figures qui semblent fonctionner en miroir – les deux oeuvres ont été écrites à la même époque. Le même souci que leur histoire soit racontée, imprimée, jouée. « Les trois plus grands imbéciles qu’il y ait eu au monde, ce sont Jésus-Christ, don Quichotte et moi » disait Simon Bolivar. Ses petites révolutions ratées – répétées, permanentes. Don Quichotte serait notre art de la répétition. Essayer, humblement, réessayer, se tromper, essayer autre chose mais essayer.
Une classe morte – qui joue quoi ? Convoquer ces personnages fantômes et nous raconter un peu. Raconter le désir de créer un ensemble – de créer des autonomies.
On a tous quelque chose en nous de don Quichotte. Le texte de José Ramón Fernández nous offre le privilège du beau pari : évoquer une figure exemplaire dans l’énergie déployée pour son « idée », son utopie : Faire de la femme l’avenir de l’être humain, replacer les opprimés sur la carte des espérances malgré le brouillard puant qui semble recouvrir notre époque. Faire le point sur ce qui a été, être et rêver peut-être. Un vent d’anarchisme souffle. Il suffit de sortir dans la plaine et de parcourir les chemins.

Benoît Félix Lombard & Rui Frati

De : José Ramon Fernández, Miguel de Cervantès

Hommage au 400e anniversaire de Miguel de Cervantes

Mise en scène : Benoît Felix-Lombard

Avec : Rui Frati, Raphaël Fournier, Antonia Hayward, Delphine Dey, Teresa Ferreira
Création lumières et régie : Yannick Poli
Création son et régie : Raphaël Barani

Spectacle programmé dans le festival Travessuras Culturais 2017 (Madère, Portugal)


SAMEH – 2016

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Sameh est un homme palestinien comme n’importe quel autre. Il a des rêves, des ambitions, des aspirations, des espoirs, de la passion, et énormément d’inquiétudes. Son destin était de naître dans une famille patriarcale où le père contrôle tout. Que devait-il faire pour échapper au futur qui l’attendait ? Et que pouvait-il faire pour changer sa vie pour une meilleure ? Regardons cette pièce basée en la méthode du théâtre de l’opprimé.

De : Ra’ed Shoukni, adaptation française de la pièce de YES Theater

Mise en scène: Rui Frati

Avec : Raphaël Fournier, Léo Frati, Raphaël Barani, Manuel Durand
 


REMARQUABLES UTOPIES – 2014

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Aujourd’hui, l’Europe vit une époque trouble et semble remettre en question les objectifs de ces soixante-dix dernières années : la paix, la liberté, l’école et la santé pour tous … Le Théâtre de l’Opprimé se pose – et partage avec le public – la vieille question que génère l’utopie : « Dans quel monde voudriez-vous vivre ? »

Un groupe d’artistes préparent un spectacle sur une ancienne légende. Pendant la mise en scène, des acteurs et des musiciens jouent leurs rêves en apportant au scénario les utopies proposées par le public.

De : José Ramon Fernández et Arrigo Barnabé

Mise en scène: Rui Frati 


POÈTE, MON CENTENAIRE DE POÈTE – 2013ViniciusNeruda-4

Vinicius de Moraes, né en 1913 à Rio de Janeiro, licencié en Droit, en langue et  littérature anglaise, diplomate brésilien en poste à Los Angeles, Montevideo, Paris, Roma, Unesco.

Partout il a rencontré les protagonistes de la vie culturelle, artistique, humaine, en  reconnaissant  des amis, en faisant des partenaires.

Instigateur et acteur des principaux mouvements culturels de la vie brésilienne, des années 30 jusqu’à sa mort 1980, ses textes et musiques sont traduits et interprétés par les grands de la musique internationale. « Garota de Ipanema », chantée en plusieurs langues, s’est vendu à plus de 25 millions.  

Nous fêterons ses 100 ans par sa musique, ses amis et ses errances.

De : Isabel Ribeiro

Hommage au centenaire de Vinicius de Moraes

Mise en scène: Rui Frati 


NELSON DE RIO… – 2012nelsonroderio-1

Une rencontre théâtrale et musicale avec Nelson Rodrigues !

Avec le vieux « réac », qui ne laissait personne indifférent… Auteur qui faisait pourtant l’unanimité en ce qui concerne la force, la beauté et la pertinence de ses textes…voilà notre pari !

Nelson, fil conducteur d’un plongeon de trente ans dans la vie de Rio, des années 50 aux années 70 : depuis la fin de la dictature Vargas, le Estado Novo, en passant par les années insouciantes de la modernité, de l’ouverture vers le monde, de la bossa nova et tant d’autres richesses culturelles, pour arriver aux années sombres, la période tragique des coups d’État et d’une autre dictature militaire, qui nous a à nouveau réduit au silence. 30 années à Rio qui était à l’époque l’habitat naturel de l’intelligentsia brésilienne, et toujours cidade maravilhosa.

De : Isabel Ribeiro et Rui Frati d’après Nelson Rodrigues

Hommage au centenaire de Nelson Rodrigues

Mise en scène : Rui Frati

Côté scène :

Avec : Delphine Dey, Julien Naggar, Leo Frati, Teresa Ferreira, Vincent Vidal

Music : Toninho do Carmo et Brenda Ohana

Côté coulisses :

Conseillère musicale : Dominique Dreyfus.

Création lumières : Etienne Soulard.

Costumes : Telma Savietto.

Visuel : Sylvain Barré.

Direction musicale : Toninho do Carmo


LA TERRE – 2011cartaz-terra-finalisa

La Terre est une histoire de crime. Un crime sans criminel. Un de ces crimes qui « nous a échappé ». Que le silence a caché. Silence des gens qui ont regardé ailleurs. Maria revient chez elle neuf ans après le crime et découvre que le silence est pire que tous les châtiments.
C’est peut-être cela qui définit le XXe et le XXIe.,  notre regard absent, qui n’a pas vu la fumée dans le ciel de Buchenwald, qui ne voit pas l’Atlantique plein d’Africains morts ou qui fait semblant de ne pas voir.

 

L’Espagne, les années 90. Une famille en milieu rural. Un secret. Un crime. Un crime sans criminel. Un de ces crimes qui « nous a échappé ». C’est l’histoire du silence d’une communauté, de gens qui ont regardé ailleurs. Maria qui rêvait de liberté a fui cette famille, cette communauté, afin de vivre plus librement. Elle revient chez elle neuf ans plus tard et découvre que le silence est pire que tous les châtiments…

La Terre s’est imposée à nous en 2010 à l’occasion du festival « La scène espagnole d’aujourd’hui ». Irène Sadowska nous a soumis ce texte, trouvant qu’il faisait écho à d’autres pièces et créations de notre compagnie. En effet, La Terre parle d’Espagne, comme Traversée parlait du Brésil et Parfums de plaisir et mort de Taiwan. Or, à chaque fois, c’est bien de nous qu’il s’agit. Ces trois textes ont en commun la lutte contre les autoritarismes, contre « le silence », contre l’invisibilité imposée à certains êtres humains, la mise en question du racisme, du sexisme… Autant de motifs qui inscrivent La Terre dans la continuité de notre recherche, de notre trajectoire et nous n’avons pas pu rester indifférents à la force, l’intelligence, la beauté, la fluidité et le rythme de l’écriture de José Ramón Fernández.

Dans son écriture, nous trouvons cette même volonté qui est la nôtre, de questionner le passé des personnages afin de comprendre leur comportement présent. Ainsi, la relation entre les protagonistes d’une scène va trouver ses racines dans des situations antérieures. Cela rendu visible, on peut anticiper ou élucider l’enjeu dramatique, le rapport entre les personnages.
L’écriture épurée de J.R. Fernández, la présence du conteur en relation directe avec le public, sont des éléments qui trouvent écho dans notre pratique dramatique. En adoptant le jeu frontal, où le public est le partenaire privilégié du dialogue entre les personnages, nous faisons le choix de la sobriété. Pas d’artifice, pas d’excès. C’est le texte et l’interrelation entre les personnages qui constituent le moteur de l’action théâtrale.

De : José Ramón Fernández
Adaptation : Isabel Ribeiro
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo et Brenda Ohana
Scénographie : Sylvain Barré
Costumes : Telma Rinkes
En scène : Antonia Hayward, Delphine Dey, Leo Frati, Manuela Brazil, Maria Teresa Ferreira, Vincent Vidal, Simon-Pierre Ramon, Sylvain Rouillier 


PARFUMS DE PLAISIR ET DE MORT – 2008

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De nos derniers voyages en Asie nous sommes revenus avec l’écho d’une double rencontre : d’abord avec la culture et la situation si complexe de Taiwan, l’ancienne Formosa, ensuite avec l’œuvre d’une grande écrivaine et militante, Li Ang.

Li Ang nous plonge au travers de multiples personnages, au cœur de l’univers taiwanais, restituant le détail humain, ses ambivalences et ses multiples appartenances, ses singularités sociales, ethniques et culturelles : travaillant ces particularités comme autant de munitions, elle nous catapulte dans l’universel qui résonne en chaque société et en chacun de nous.

Notre adaptation pour le théâtre de plusieurs romans de son œuvre foisonnante, s’attache à décrire l’explosion de la modernité sur fonds de 45 ans d’histoire (1945-1990), brassant l’aller-retour permanent avec le registre traditionnel voire mythique qui caractérise l’attitude asiatique à ses sommets créateurs.
Portée par le double personnage de Rose/Ayako, cette partition faite de rebours temporels et de projections parmi les plus actuelles, décline les combats contre les colonialismes et les autoritarismes : droits des femmes, homosexualité et lutte contre le sida, respect des minorités et lutte pour la démocratie.
Tel un récitatif, le thème de la nourriture et du sexe comme instruments de plaisir et de mort, articule ces tensions à l’œuvre dans notre société. On évoque autant les années 80, avec l’arrivée du sida et les balbutiements de la démocratisation de Taiwan, que le début des années 50, en pleine terreur blanche, avec ses corollaires de famine, de répression politique et d’oppression sociale extrême vis-à-vis notamment des femmes…
La même idée oriente les passages d’une classe sociale à l’autre : rendre visibles certaines mésaventures présentes dans la vie quotidienne des gens misérables, habitants d’un faubourg de pêcheurs et les protagonistes d’une aristocratie indépendantiste, opposée au pouvoir en place.
Dans un même enchaînement nous verrons l’homme politique résistant au pouvoir dictatorial méditant en prison devant La soupe de nouilles au bœuf et La femme du boucher qui, poussée à bout, finira par assassiner un mari violeur, son bourreau.
Ou encore deux époques d’un même personnage, du confinement dans Le Jardin des égarements vécu aux cotés d’un père, grand humaniste, rebelle au pouvoir, au pouvoir obtenu par l’association aux nouveaux dirigeants économiques de l’île.
C’est à de tels égarements que nous vous invitons, au jardin du théâtre des luttes et des représentations, au croisement des cultures singulières, en espérant que vous retrouverez, depuis votre expérience intime, l’universalité des horizons animés par chaque personnage.

De : Li Ang
Ecriture pour la scène : Isabel Ribeiro et Rui Frati
Mise en scène : Rui Frati
Création musicale : Arigo Barnabé

Direction musicale : Toninho do Carmo
Illustrations : Sylvain Barré
Costumes : Telma SAvietto
En scène : Antonia Hayward, Delphine Dey, Leo Frati, Manuela Brazil, Maria Teresa Ferreira, Vincent Vidal, Tatiana Reigota, Thomas Razet

Création lumières : Tanguy Gauchet


VILLES ET FORETS – 2005sacci

Sur scène, des êtres et des animaux de la forêt, le réalisme et la mythologie, prennent corps quand deux personnages de la tradition brésilienne se rencontrent…

Pedrinho, jeune homme de la ville fasciné par les histoires de mythes et de légendes de la forêt brésilienne, fruit de la création littéraire de Monteiro Lobato et Saci, une légende indienne : petit noir unijambiste, popularisé par plusieurs générations de brésiliens. Mythe ou, peut-être, représentant de son peuple, Saci associe intelligence, fourberie, vivacité, résistance…

D’après l’oeuvre de : Monteiro Lobato
Ecriture pour la scène : Isabel Ribeiro et Rui Frati
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo
Chant : Maria Teresa Ferreira
En scène : Manuela Brazil et Leo Frati


EMPLACEMENT RÉSERVÉ – 2005 Emplacement

Les mésaventures d’une mère « spéciale » due aux circonstances de la naissance de sa fille : une fillette blonde que ses jambes ne portent pas et dont le QI n’est « pas testable ».

L’unique concession de l’Etat au handicap d’Emma, un « emplacement réservé » : un rectangle de peinture blanche tracé à même le bitume, devant sa maison. Infime dédommagement aux dégâts soufferts !
Mais cette victoire cache de nouvelles batailles à venir, cette fois contre le reste du monde – conducteurs peu scrupuleux, amis négligents, famille désemparée, avocasseries, omerta médicale, bref égoïsmes de tous genres – et plus encore contre soi-même.
La lutte quotidienne pour la faire vivre dans un monde défini « normal ». L’idée d’autonomie serait-elle une bataille qui ne concerne que la mère et la fille, ou serait-elle une question de société qui nous concerne tous ?

La pièce, jouée en français, est interprétée par 4 comédiens et un musicien.
Ces changements, faits « vue public », créent une dynamique « d’incorporation et d’abandon » des personnages, qui sont soutenus par des objets et des vêtements essentiels.

Comme scénographie, un grand carré presque vide, habité par une chaise, deux tables et « l’emplacement réservé ».
Cette essentialité de ressources nous facilite les déplacements et nous permet de jouer dans des espaces différents. D’une scène italienne à Milan, à un bi-frontal à Gènes ou encore à une arène à Paris…

De : Corine Jamar
librement adapté par : LEO, Isabel Ribeiro et Rui Frati
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo
Création lumières : Tanguy Gauchet
En scène : Delphine Dey, Maria Teresa Ferreira, Leo Frati, Vincent Vidal


TRAVERSÉE – 2003

Au Brésil en 1958 un style musical naît et s’affirme comme moyen de résistance face au silence qui va bientôt tomber sur le pays. C’est l’Histoire et c’est la bossa nova. Deux sœurs vont choisir des voies opposées pour résister. C’est l’histoire d’une déchirure sur fond de musique.

Paris. Aujourd’hui. On évoque les souvenirs d’une époque où musique rimait avec choix de vie.

Brésil, 1958 -1968. La traversée de deux sœurs, leurs engagements dans deux façons de penser à gauche…
Serait-ce une histoire brésilienne ?
Serait-ce une histoire révolue ?

Bossa Nova, insouciante rébellion et après cela…
Des chansons qui ont accompagné la parole d’une génération.
Contradictions, déchirures, désamours.
Comprendre sans renoncer à l’anti-conformisme,
Ne plus recommencer le jeu de massacre.

De : Rui Frati et IsabelRibeiro
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo
Costumes : Telma Savietto
En scène : Christian Binetruy, Toninho do Carmo, Delphine Dey, Léo Frati, Malek Kitouni, Maria Teresa Ferreira, Benoit Pimont et Vincent Vidal.

Création lumières : Tanguy Gauchet 


DANS L’OMBRE – 2002

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La musique était à la base de nos premières réflexions en 2000, à la naissance de Dans l’ombre : quand la parole n’as pas droit de cité, nous chantons ! Elle y garde toujours la place principale de notre projet.

Une mise en scène de musiques qui, chantées dans un contexte particulier, ont acquis une force et une connotation uniques : tel est notre parti pris.
Qu’elles aient été créées dans un but précis ou bien détournées par l’imaginaire des gens… peu importe.
Qu’est-ce qui fait que des musiques comme Grândola, qui ne parlent que d’une ville, se transforment en symbole d’une révolution ?
Notre choix a été celui de travailler sur quatre moments d’exception : la montée du nazisme en Allemagne, l’occupation en France, la dictature au Portugal – finie en 1974 – et les années sombres du Brésil, 1964-1980.
Chantées à voix basse, par peur, ces musiques sont devenues un code de reconnaissance entre compagnons et parfois, la confiance régnant, elles se transformaient en un cri de rage et de libération.
C’est cette atmosphère de clandestinité et de volonté libertaire que Dans l’ombre – Un récital propose au public.

De : Rui Frati et Isabel Ribeiro
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo
Costumes : Telma Savietto
En scène : Antonia Hayward, Delphine Dey, Leo Frati, Manuela Brazil, Maria Teresa Ferreira, Vincent Vidal, Tatiana Reigota, Thomas Razet

Création lumières : Tanguy Gauchet


L’ÉTAT DE NOS DROITS – 2000

Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo

Avec : les comédiens du Théâtre de l’Opprimé

Création lumières : Tanguy Gauchet

 

BECO DAS GARRAFAS – 1999beco

Il y a 40 ans, João Gilberto enregistrait « Chega de Saudade », son premier disque, qui marqua le début de l’«ère» bossa nova. Pour rappeler cet événement : une mise en scène, qui retrace l’atmosphère fébrile et créative de l’époque, en utilisant la musique et l’Histoire comme support.

Les auteurs s’inspirent de la vie de deux femmes issues d’un milieu intellectuel, riche et éclairé. Vera, femme du monde qui transite entre fête et bohémie, et Lena tout juste arrivée à Rio pour chanter. Ensemble elles vécurent en protagonistes cette courte époque où, dans la Zone Sud de Rio, naquit la Bossa Nova. Avec la liberté qu’accorde la création, le spectacle présente l’évolution de leurs deux vies parallèlement à celle de la bossa nova et du pays.

João Gilberto invente une manière totalement différente de jouer de la guitare en créant sa célèbre « batida » . Il la montre à Tom Jobim, et c’est la révélation de la Bossa Nova.

D’abord confidentielle, car confinée dans le milieu clos des appartements bourgeois et des boîtes de nuit, la Bossa s’ouvre au monde en même temps que Lena.

Dans le pays, la dictature se profile. Pour ces jeunes gens il devient impossible de ne parler que de « fleurs, de paix et d’amour ». Lena décide d’élargir son horizon et Vera, d’une autre façon, aussi …

De : Rui Frati, Isabel Ribeiro et Frédéric Rousseau
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo
Scénographie : Frédéric Rousseau
En scène : Anne de Caldéron, Delphine Dey, Rafael Diego Breda

Création lumières : Tanguy Gauchet


DAMIENS – 1998

Damiens

Que les punitions en général et que la prison relèvent d’une technologie politique du corps, c’est peut-être moins l’Histoire qui me l’a enseigné que le présent

Un personnage : Fuchs ? Damiens ? Effe ?
Une entité capable de répondre présent quand d’autres sont en détresse ; de prendre position quand d’autres s’agitent.
Une action : démasquer notre société moderne et démocratique, ou comment montrer que les ressorts de l’idéologie justifiant le supplice médiéval ne sont fondamentalement différents de ceux justifiant la prison aujourd’hui.
Un lieu : La prison. Celle des gouffres où même les philosophes se perdent.

D’après Surveiller et punir de : Michel Foucault
Adaptation : Frédéric Rousseau et Rui Frati
Mise en scène : Rui Frati

Conseiller musical : Giuseppe Furghieri
Scénographie : Frédéric Rousseau
En scène : Christine Appella, Delphine Dey, Irene Di Dio, François Durègne, Stéphan Kalb, Grégoire Monier, Vijaya Tassy

Création lumières : Tanguy Gauchet


À TRAVERS LES PIÈCES D’OMBRE – 1997

Pièce crée à Bologne, Italie.

Mise en scène : Rui Frati

Avec : Christine Appella, Delphine Dey, François Durègne, Frédéric Rousseau

Création lumières : Tanguy Gauchet


 

ÉTAT DE LIEUX, ÉTAT DES RÊVES… – 1997

Etat des lieux, états des rêves… fait se rencontrer un groupe de jeunes des Hauts de Seine en formation à l’ARPEIJE, d’autres d’autres jeunes en cursus universitaire, touchés par le désir d’inventer l’avenir, un maître de capoeira, un musicien, un plasticien, et la complicité d’un jeune auteur.

Etat des lieux, états des rêves… fait se rencontrer un groupe de jeunes des Hauts de Seine en formation à l’ARPEIJE, organisme qui cherche à ouvrir des nouvelles perspectives à des personnes en marge, d’autres jeunes en cursus universitaire, touchés par le désir d’inventer l’avenir, un maître de capoeira, un musicien, un plasticien, et la complicité d’un jeune auteur. Le Centre du Théâtre de l’Opprimé rassemble et met en scène le fruit de ce travail dans une logique de générosité et de solidarité.

Son directeur artistique, Augusto Boal, est investi depuis toujours par l’idée qu’il est urgent de faire parler les gens. Sa volonté est que chacun soit vraiment protagoniste de sa propre vie. Son désir est de contribuer par le théâtre-forum à l’épanouissement des sensibilités artistiques, humaines, par le brassage des cultures et des vécus pluriels.

Mise en scène : Rui Frati

Avec : 15 comédiens amateurs

Maîtres de capoeira : Maîtres Kapenga

Textes : David Psalmon

Objets scénographiques : Frédéric Rousseau

Coproduction : ARPEIJE – Centre du Théâtre de l’Opprimé


 IPHIGÉNIES – 1996

Cette pièce a inauguré la salle du Théâtre de l’Opprimé, dans le 12e arrondissement de Paris.

D’après Iphigénie à Aulis de : Euripide
Mise en scène : Augusto Boal

Assistante à la mise en scène : Nicole Charpail

Texte français : Jean-Paul Ramat, Maire-Alix Defrance

Avec : les comédiens du Centre du Théâtre de l’Opprimé : Jean-Paul Ramat (Agamemnon), Jacques Chenuil (Le Vieillard), Jean-François Martel (Ménélas), Annie Quentin (Clymnestre), Anne de Calderon (Iphigénie), Rui Frati (Achille)

Chœur : Delphine Dey, Maire-France Duflot, Marie-Christine Giraud, Suzanne Groseil, Clara Guenoun, Marilyn Héraud, Sonia Soares

Scénographie : Bruno Boussagol

Lumières : Paul Földes

Conception graphique : Marie-Dominique Wicker

avec le concours du Jeune Théâtre National