ATTACH – The ArT of Theatron As second CHance


The ArT of Theatron as second CHance (ATTACH) est un projet imaginé par the 1st School of Second Chance de la prison de Domokos en Grèce.

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La crise sanitaire due à la pandémie de COVID-19 a entraîné de sévères restrictions quant à l’accessibilité du monde extérieur à l’intérieur des murs de la prison. Même si l’art peut sembler être un luxe inutile, il a été prouvé par la recherche qu’il a un effet positif sur la psyché et le comportement des détenus. Le coordinateur de ce nouveau projet a souhaité impliquer activement les détenus dans le théâtre par le biais d’activités structurées, de leur permettre de surmonter les obstacles créés par leur incarcération et la pandémie en ce qui concerne l’accessibilité aux événements artistiques. Toutes les personnes participant au projet, c’est-à-dire les instructeurs et les stagiaires, se familiariseront et amélioreront progressivement leurs compétences informatiques, puisque l’ensemble du projet tournera autour de la plate-forme e-ATTACH. Les partenaires s’attacheront à partager et étendre les pratiques d’enseignement du théâtre en milieu carcéral, étant donné qu’elles seront appliquées à des contextes différents de ceux pour lesquels elles ont été conçues à l’origine.

 

Retrouvez les informations sur le site du projet :

https://attach.e-ce.uth.gr/

Le 10 et 11 mars 2022 à Volos, Grèce.

Du 05 au 09 décembre 2022 à Ferrare et Venise, Italie

Actions :

– réunion transnationale avec tous les partenaires du projet, organisée par le Théâtre Balamós

– ateliers de formation au théâtre-forum auprès d’étudiants de l’Université de Ferrare et à la prison pour hommes de Santa Maria Maggiore de Venise

La situation de la Covid-19 met à l’épreuve tous les acteurs du projet. Compte tenu de l’accès limité en prison, des ateliers de formation à la technique du théâtre-forum et à celles utilisées à la prison de Domokos par Sofia Loannidi ont été donné aux étudiants de théâtre à l’Université de Ferrare pendant deux jours, et à la prison pour hommes de Santa Maria Maggiore sur deux journées également. Cela a été l’occasion de travailler avec deux publics bien différents : d’un côté des futurs professionnels des arts de la scène qui ont pu découvrir de nouvelles techniques de théâtres auprès de formateurs étrangers qui ont des conception du théâtre proches mais distinctes, et comprendre comment le théâtre a toute sa place en prison, de l’autre un groupe de détenus qui n’ont accès à très peu d’activités artistiques, d’origines diverses (grecques, marocaines, albaniennes, égyptiennes) et parfois non-italophones, qui ont utilisé ces techniques pour raconter leurs histoires, parler d’eux à travers de nouvelles formes et sans pudeur.