L'Assemblée des femmes
Compagnie Le Roi des Fous du 18 au 22 novembre 2025


Heure et lieu
18 nov. 2025, 20:30 – 22 nov. 2025, 20:30
Théâtre de l'Opprimé, 78 Rue du Charolais, 75012 Paris, France
À propos
©compagnie le roi des fous
©Alejandro Guerrero
Les femmes sont résolues à sortir Athènes de sa crise. Pour contourner les lois qui les empêchent de participer à la vie politique de la Cité, elles se travestissent en hommes et se rendent dès l’aube à l’Assemblée où elles réussissent à voter une loi donnant les pleins pouvoirs aux femmes!
Praxagora et son chœur désaccordé entament alors leur Grande Réforme de la Cité : pour assurer le bonheur de tous les citoyens, tout sera partagé, les biens, comme les amours ! Mais comment faire respecter ces nouvelles lois, qui ne font pas l'unanimité ?....
Cette libre adaptation de la comédie satirique d'Aristophane est recentrée sur le pouvoir, ses vicissitudes et ses dérives, dans toutes les sphères (sociale, familiale et bien sûr, politique). Elle questionne, ouvre à la réflexion, en utilisant le rire et l’outrance.
Un spectacle pour les citoyens d'aujourd'hui et les adolescents, citoyens de demain.
Tout Public à partir de 11 ans
Théâtre • Comédie noire et burlesque sur le pouvoir
L'Assemblée des femmes - Compagnie Le Roi des Fous
Texte Alicia Robledo (avec la collaboration d’Olivia Algazi) d’après l’oeuvre d’Aristophane
Mise en scène et scénographie Emilie Chevrillon
Avec Olivia Algazi, François Brunet, Emilie Chevrillon, Paul Sebastian Mauch, Eolide Rojo Campos et la voix du petit Luis Guerrero
Décors et accessoires Eolide Rojo Campos
Masques Alicia Robledo
Aide aux costumes Mikail Tekdal
Paroles des chansons « Enfant du Pirée» et « Chant des Vieilles» Emilie Chevrillon
Arrangement/production/interprétation « L’Auvergnat » (Brassens) Rémy Moncheny
Sons François Brunet et Nicolas Delbart
Création lumière Maurici Macian-Colet
Avec le soutien de l’Université Paris X (Nanterre), l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (Censier), le CROUS de Versailles, la Ville de Bondy, la Ville de Levallois-Perret, le Théâtre de l’Epée de bois (Cartoucherie), L’Atrium-Ville de Chaville (92), l’Espace culturel Bernard Dague-Ville de Louvres (95), du théâtre l’Arlequin (Morsang-sur-Orge, 91), Les rencontres professionnelles d’IDF «Scènes sur Seine».
DATES ET HORAIRES
18 → 22 novembre 2025
MAR.- SAM. 20h30
DURÉE
1h20
ARTICLES - La Presse en parle !!
France Net Infos
“L’Assemblée des femmes” d’Aristophane revisitée en farce burlesque
https://www.francenetinfos.com/l-assemblee-des-femmes-aristophane-theatre-contemporain-245292/
Singulars
L'Assemblée des Femmes, d'après Aristophane, par Emilie Chevrillon (Théâtre de l'Opprimé), l'exubérance d'un monde révolté
“Hélas cinq représentations et puis s’en vont ! Pourtant l’irrésistible adaptation du texte d’Aristophane, L’Assemblée des Femmes, d’Alicia Robledo survoltée par la mise en scène très commedia d’ell arte d’ Emilie Chevrillon entourée de quatre autres complices mériterait d’être rapidement reprise au-delà du 9 mars au Théâtre de l’Opprimé : tant pour la puissance modernité de la critique d’un modèle démocratique incapable de survivre contre les individualités oubliant le bien commun, que la drôlerie – voir la part de folie – qu’autorise cette farce mordante.
L’esthétique carnavalesque dopée par le jeu des masques d’un monde renversé permet pour Olivier Olgan
autant le rire qu’une prise de distance réflexive salutaire.”
(...)
“Quelle fraicheur mordante et réflexive !”
“Bien que créée en 392 avant notre ère, la comédie critique d’Aristophane, parangon de la satire politique à Athènes n’a rien perdu de sa mordante ironie. Grâce à l’adaptation d’ Alicia Robledo qui en dope l’acidité en respectant son langage grivois et la corrosivité sans filtre de la farce et la mise en scène d’Emilie Chevillon qui nous confiait sa crainte” (...)
“La parole des exclues a des vertus comiques autant que subversives qui se trouve dopé par le partis pris des codes de la comédia d’elle arte, avec force masques, travestissements et truculence sans limite.Le tout mené tambour battant, rythmés par des tubes populaires d’Abba à Gloria Gaynor (I will survive)”(...)
“Cette réussite tient au rythme imposé par la mise en scène de Chevillon, multipliant les idées, les jeux d’ombre, les renversements d’identité, sans perdre le fil du propos, ni atténuer la puissance de la charge grotesque.”(...)“Vivement que la troupe de cette ‘Assemblée des femmes » trouve de nouveaux tréteaux pour nous faire rire autant que réfléchir dans cette dialectique roborative de l’être et du paraître, du social et de l’intime menée à 100 à l’heure.”





