Chère maman, je n’ai toujours pas trouvé de copine

Notre société propose la quête du bonheur comme un but en soi. En quoi cette recherche est-elle symptomatique d’une société où nous voulons sans cesse être plus efficaces, plus rentables, et flexibles ? Mais aussi, dans un monde où les moyens de communication poussés à leur paroxysme isolent autant qu’ils créent du lien, comment construire notre rapport à l’autre ? Ces questions sont constitutives de l’œuvre de Falk Richter et notamment de Trust et Ivresse. Les personnages de Richter sont pris dans un paradoxe constant ; ils oscillent entre le fantasme d’un amour idéal et leur appartenance à un système capitaliste où l’humain peine à trouver sa place.

« Chère maman, en m’annonçant que c’était mon devoir de trouver la femme la plus belle et la plus adaptée à moi, avec qui je pourrais avoir une relation excitante, pleine de confiance et qui m’apporte des choses, tu m’as bien mis la pression. » Falk Richter, Ivresse.

DOSSIER ARTISTIQUE