WAR AND BREAKFAST║ 11 > 15 AVR
A eu lieu le 15/04/2018
Du mercredi au samedi à 20h30, dimanche à 17h
© Antoine Mazuric
Pour War and Breakfast, Mark Ravenhill écrit dix-huit courtes pièces où il décortique les travers d’un Occident trop sûr de lui. Au moyen d’une écriture directe au service des acteurs, c’est un ballet de figures cruelles et de situations intenables qui dessine peu à peu le portrait de notre temps. Éminent représentant du courant théâtral britannique cru et choquant In-Yer-Face, Ravenhill livre avec ce texte un implacable réquisitoire contre le bellicisme et sa volonté d’exporter les valeurs de la démocratie par les armes. D’une actualité brulante, le texte plonge au cœur des débats sur l’identité, les valeurs et les recours aux violences. C’est de cette matière dont s’emparent Amine Kidia et son équipe pour nous la rendre dans ce qu’elle a de plus brute. Pas de costume, de décor ou de lumière. Ici, ce sont les situations qui comptent : à travers cinq pièces choisies, la jeune troupe revendique le théâtre comme une pure matière à jouer et à penser. Pour le spectateur avant tout, à ses risques et périls. Car désormais, toute « bonne conscience » est remise en question.
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Texte Mark Ravenhill
Traductions Marc Goldberg, Catherine Hargreaves, Dominique Hollier, Gisèle Joly, Séverine Magois, Sophie Magnaud, Blandine Pélissier
Avec Claire-Marie Daveau, Jessica Deniaud, Marie Devroux, Pierre Laloge, Lucile Marianne, Savannah Rol.
Le texte est publié aux Solitaires Intempestifs
En partenariat avec les Clochards célestes, scène découverte de Lyon
Durée 1h30
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» D’une justesse implacable, tous ces anciens élèves du Conservatoire de Lyon se mettent à nu afin de dénoncer l’horreur banale de la guerre, et la toute-puissance des soldats (et de l’État) sur les civils. Dans chaque pièce, un rapport de supériorité s’installe entre les personnages. Dominants et dominés s’affrontent dans un ballet de rage. Cris, pleurs et troubles inconscients se confondent pour ne laisser place qu’à la férocité des corps. Mais Kidia le fait de manière subtile, physique, sans plomber une écriture qui s’avère incisive. « Exit Mag – Septembre 2017
» Dans un dispositif scénique bi-frontal dépouillé, les comédien.nes sont assis au premier rang tel le public, mais comme sur des starting-blocks, prêts à jaillir à l’instant T sur le plateau (…) La mise en scène, le jeu physiquement très engagé de l’ensemble de la distribution, explorent, expérimentent, cherchent les points cruciaux des rapports de force entre les personnages, notamment par une judicieuse exploitation des distances qui les séparent ou les rapprochent, et par une gestion de l’espace scénique englobant le public pour mieux l’impliquer, le happer dans les situations qui se déroulent sous ses yeux. « Nouvelles répliques – Septembre 2017
» Si dans les premiers instants on peut croire que les codes humains comme le langage sont préservés devant les yeux du public, on sent immédiatement que ça n’est que de manière très provisoire et que tout carcan de convention et tout cadre de compréhension raisonnée est appelé à exploser très rapidement, et très violemment. « Alchimie du verbe – Septembre 2017
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╚> En ligne
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